Il faut que je trouve autre chose pour mes vieux jours
Retranscription de la vidéo
À ce moment-là on était en train de rédiger une convention, une CCT 104 comme on dit, donc c’est pour adapter le travail des travailleuses plus âgées, de plus de 45 ans.
J’ai pas mal de collègues qui se disent: « oui mais voilà est-ce qu’on va pouvoir encore travailler jusqu’à 60 ans ? »
Je me suis dit: « mon dieu, moi je n’arriverai jamais à 60 ans, je ne saurai plus me mettre à 4 pattes derrière les gosses. Il faut que je trouve autre chose pour mes vieux jours, je vais dire, donc pourquoi pas essayer de faire ça? »
Quand je suis sortie de là à la fin du bilan, j’avais toutes les réponses en fait, toutes les réponses que je m’étais posée au début.
J’ai repris ma feuille et voilà je m’étais posée telle question, telle question, j’avais toutes les réponses qui étaient venues mais par moi-même en fait, elle met les outils à la disposition pour se connaitre, déjà, connaitre comment on est, quelles sont nos valeurs, quels sont nos intérêts, qu’est-ce qu’on sait faire, qu’est-ce que, dans quoi on est bien, dans quoi on s’épanouit, dans quoi…, ce qu’on ne veut plus faire, ce qu’on ne se sent plus capable de faire et avec tout ça on fait, elle fait des synthèses...
L’outil est bien fait pour que ça fasse tilt, en fait, dans notre tête.
J’ai découvert que je voulais devenir naturopathe donc j’ai découvert ça, mon attrait pour la médecine douce et tout ces machins-là je l’avais en moi, mais je ne me rendais pas compte que j’aurais pu en faire une profession. Donc je me suis renseignée par moi-même, c’est vrai que c’est tout par moi-même et j’ai trouvé un centre de formation à distance donc qui fait ça, donc on reçoit les cours par mail… on nous renvoie les devoirs et on peut faire des stages, des choses comme ça, je me suis dis: « tiens je vais essayer de faire ça, ça dure deux ans donc c’est bon, je me dis, je vais pouvoir commencer tout doucement, étudier pendant deux ans si même ça prend trois ans, ça prend trois ans et je serai opérationnelle, je vais dire quand vraiment je ne saurai plus travailler à la crèche ».
C’est une opportunité à saisir et que il faut vraiment la saisir parce que c’est pas de soi-même qu’on peut répondre à toutes les questions qu’on se pose.
C’est des gens qui sont là pour ça, qui ont été formés pour ça et je trouve qu’ils ont… franchement, c’est exactement ce qu’il faut pour trouver sa voie, ça peut aider à trouver sa voie et il ne faut pas se dire qu’à 50 ans ben voilà, il y a plus qu’à attendre que la pension arrive et en attendant je mets des rustines quand ça coince d’un côté, quand ça coince de l’autre.
J’ai encore 17 ans à travailler donc il faut faire ce qu’il faut et pour des jeunes, pareil, il y a des jeunes qui sont pas sûres d’être bien où elles sont, mais ça peut les aider.